Domaine de Charron

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Jean-Philippe Balay le passionné

À la suite de son beau-père et son frère , Jean-Philippe Balay, jeune ingénieur passionné de rhum… et d’armagnac, s’est installé il y a une dizaine d’années pour poursuivre l’aventure. Avec une ambition clairement affichée : produire une eau-de-vie de qualité, à partir du cépage emblématique bas-landais, le baco. Son travail de la vigne (trois hectares seulement) préserve la vie microbiologique et la vinification est faite de manière naturelle. Tous ses armagnacs sont des bruts de fût.

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Né au milieu du XXe siècle

Dans les années 1950, la grand-mère de Jacques et Claude Lartigue élevait quelques vignes de baco sur sa propriété de Perquie, dans les Landes. Le vin rejoignait la coopérative et, parfois, une ou deux barriques d’armagnac voyaient le jour. En 1985, les deux frères relançaient la production d’armagnac avec la complicité d’un vigneron voisin. L’aventure du Domaine de Charron débute avec les meilleurs distillateurs de Villeneuve-de-Marsan et des fûts de chêne neufs, réalisés par Gilles Bartholomo (au Frêche) pour chaque millésime.

Sables fauves et baco

Pour Jean-Philippe Balay, « les sables fauves étant le sol de prédilection du baco, seul un bas-armagnac mono cépage permet de mettre en valeur cette alliance unique et parfaite. » Sur cette terre autrefois recouverte par la mer (jusqu’à l’époque tertiaire), l’Armagnacais reste fidèle à cette philosophie héritée des Lartigue, pour produire des eaux-de-vie dans la plus pure tradition du Bas-Armagnac landais avec ce baco « dont la moindre sensibilité aux maladies en fait un cépage écologique. »

Le millésime 2003

Le coup de cœur de la Maison de l’armagnac est pour ce millésime 2003. Le nez de cet armagnac est particulièrement riche, finement boisé et marqué par des arômes de fruits jaunes composés. En bouche, l’alcool manifeste sa présence avec délicatesse sur des notes de pruneau cuit, épicé, associé à un léger rancio. Sa finale est tout en longueur et se termine sur une pointe de café. Comme tous les armagnacs Charron, il s’agit d’un brut de fût, degré naturel : 49,8°.